À quelle fréquence réalisez-vous des brasures ? Vous êtes-vous déjà demandé quelle était l’importance de la brasure, d’une manière générale, dans le travail du laboratoire dentaire – et quelles étaient les exigences permettant d’obtenir une brasure réussie ? Cet article vous apporte des réponses. Nous vous emmenons dans un voyage à travers le passé, le présent et l’avenir de la technique de brasure (dentaire) !
Brasure : indispensable au laboratoire dentaire
La “brasure” comme technique d’assemblage est un aspect essentiel du travail quotidien au laboratoire. En prothèse dentaire, elle est utilisée depuis plus de cent ans. La méthode, cependant, est connue depuis beaucoup plus longtemps que cela. La brasure était déjà pratiquée dans l’antiquité. Les méthodes de cette époque utilisaient du minerai de cuivre et permettaient à l’orfèvre de créer des bijoux complexes.
La brasure est la méthode la plus courante utilisée pour assembler les matériaux métalliques et les principes sur lesquels cette technique est basée ne changeront pas.
Malgré les techniques modernes de soudure et de collage, la brasure est toujours aussi importante en prothèse dentaire en raison de sa gamme universelle d’applications. Au laboratoire dentaire, le nombre de brasures quotidiennes reste nettement supérieur aux autres méthodes d’assemblage.
Qu’est-ce que la brasure ?
La brasure est le processus consistant à joindre des pièces de métal à l’aide d’un apport de métal en fusion. La température de mise en œuvre du métal d’apport est inférieure au point de solidus des alliages à joindre. La brasure mouille ces alliages mais ne les fait pas fondre pendant le processus d’assemblage.
Durant le processus d’assemblage, la brasure liquide et les alliages solides chauds subissent un processus de diffusion mutuelle. Une liaison résistante (= qualité de la structure de diffusion) et la résistance à la corrosion sont des facteurs déterminants pour le succès à long terme de l’assemblage.
Brasures : la résistance en bouche est essentielle !
Seules les brasures fortes sont utilisées en technologie dentaire car la résistance en bouche est essentielle. En plus des brasures primaires, il existe des brasures secondaires présentant des températures de mise en œuvre plus faibles.
Les brasures sont classées en « haute fusion », présentant un intervalle de fusion entre 950 et 1200°C et en « basse fusion », avec un intervalle de fusion entre env. 700 et 900°C. Les différentes gammes de fusion correspondent à des objectifs différents. Il est important que les brasures et les alliages soient compatibles entre eux. Obtenir un joint fiable nécessite beaucoup d’attention. Il est indispensable de comprendre les matériaux impliqués dans le processus d’assemblage et la manière de les utiliser correctement.
Voici les exigences les plus importantes pour réussir une brasure :
1) Compatibilité des métaux
Les brasures sélectionnées doivent avoir une température de mise en œuvre adaptée aux alliages à assembler. Les brasures dentaires doivent résister à l’environnement buccal et leur composition doit être similaire à la composition des alliages sur lesquels elle seront utilisées. Cela signifie que la compatibilité (métallurgique) et des coefficients de dilatation thermique similaires des brasures et des alliages sont des conditions indispensables à la réalisation d’un assemblage fiable.
2) Mouillabilité efficace
La capacité de la brasure à mouiller efficacement l’alliage est une autre exigence. Si la brasure présente des propriétés de mouillage idéales, elle se propage uniformément sur l’alliage, mouille les deux surfaces et remplit l’espace du joint. Si la brasure a une mouillabilité médiocre, elle forme des gouttes, ne s’écoule pas et la diffusion ne se produit pas. En d’autres termes, les composés métalliques contenus dans l’alliage et le métal d’apport ne se mélangent pas. La structure de diffusion est idéale si la différence entre la température de mise en œuvre de la brasure et le point de solidus de l’alliage est minime.
3) Nettoyer les surfaces métalliques
Des surfaces de contact propres sont une condition fondamentale pour un mouillage adéquat. Les surfaces de contact doivent être exemptes de graisse et d’oxyde. Les surfaces de contact peuvent être préparées par grattage et/ou sablage.
4) Flux de dissolution d’oxydes
Il est conseillé d’utiliser un flux pour empêcher la formation d’oxydes. Le flux dissout les composés de l’oxygène à la surface de l’alliage. Pendant le processus de dissolution, le flux absorbe les oxydes et empêche toute oxydation supplémentaire. Le brasage doit être effectué immédiatement après l’application, car la solubilité des oxydes capturés dans le flux est limitée. Ce processus est favorisé par l’utilisation de la «zone réduite» de la flamme.
5) Composants d’armature préchauffés uniformément
6) Les bords à assembler doivent être aussi parallèles que possible.
Ce n’est que si les interfaces des éléments d’armature sont parallèles entre elles que la brasure est poussée dans l’espace de soudure par la pression libérée (dépôt par capillarité). Les bords doivent être alignés, à une distance d’environ 0,05 mm à 0,2 mm maximum l’un de l’autre.
Les éléments d’armature à assembler doivent être suffisamment préchauffés pour assurer un écoulement adéquat et un mouillage optimal de l’alliage. La température de la zone de brasure doit être supérieure à la température de mise en œuvre du métal d’apport, mais elle ne doit pas dépasser la température de solidus de l’alliage.
Source: IVOCLAR VIVADENT
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